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Traduction libre de l'article de la revue espagnole La merceria
Dans l'une des principales artères de Béziers, au 33 de l'avenue du 22 Août, nous avons pu visiter un magasin qui pourrait symboliser notre profession de mercier : Piquecoud. Notre attention a été attirée par l'étalage en vitrine qui permet au passant de juger déjà de la variété des articles proposés. Et ce choix grandit encore lorsqu'on entre dans la boutique pour découvrir un monde magique qui invite à toutes sortes de ces travaux que l'on appelait autrefois "ouvrages de dames".
La gentillesse derrière le comptoir
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"Le magasin était initialement dédié à la vente de machines à coudre. Mais lorsque mon mari, Aubin Pech, prit sa retraite, j'ai poursuivi l'affaire en me consacrant exclusivement aux articles de mercerie et autres accessoires pour travaux de mode. Ma propre retraite s'approche aujourd'hui mais je ne peux m'habituer à l'idée de renoncer aux joies que me procurent le contact quotidien avec la clientèle. Beaucoup demeurent mes clients depuis bien des années et leur fidélité, leur constance, leur présence régulière est pour moi extrêmement stimulante. Il me sera difficile de m'éloigner de ma clientèle.
La nouvelle génération de clients
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Fournisseurs
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Les clients exigent
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D'autre part, la femme française a le goût de la broderie et les ouvrages en kit sont très recherchés. Piquecoud n'est pas un atelier mais le professionnalisme d'Antoinette Pech, sa grande connaissance des travaux de couture, broderie et tricot comme celle des accessoires proposés lui permet de toujours conseiller et orienter au mieux ses clients.
À la fin de notre entretien, nous découvrons que notre interlocutrice est originaire de Murcia et que nous retrouvons un peu de l'esprit et de la culture du sud de l'Espagne derrière le comptoir bien-aimé d'Antoinette Pech.